Ce qui ralentit notre économie, retarde les prises de décisions d’investissement et enlève tout espoir de reprise de la croissance, c’est le nombre de taxes et d’impôts dont les montants ont été augmentés depuis l’été dernier :
- relèvement de 8 à 20 % du forfait social à la charge de l’employeur ;
- création d’une contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés égale à 3 % des dividendes distribués ;
- taxation accrue de 14 à 30 % des stock-options et des distributions d’actions gratuites ;
- instauration d’une contribution de 4 % sur la valeur des stocks de produits pétroliers détenus au cours des trois derniers mois de 2011 ;
- limitation de la déductibilité des intérêts d’emprunts : 85 % en 2012, 75 % en 2013 ;
- relèvement de 5 à 6 % de l’« exit tax » pour les compagnies d’assurance ;
- taxe supplémentaire à l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises ;
- modification du calcul de la quote-part pour frais et charge sur les plus-values de cession de titres de participation ;
- modification du régime des acomptes d’impôts sur les sociétés applicable aux grandes entreprises ;
- aménagement du mécanisme de report en avant des déficits des entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ;
etc.… etc.…
Bilan : une douzaine de prélèvements nouveaux ou augmentés pour les entreprises à compter de 2013.
N’en jetez plus, c’est l’asphyxie !